Philippe Vigier, Secrétaire général du Nouveau Centre, dénonce le double langage du candidat socialiste et de son équipe de campagne sur la hausse de la CSG dédiée au financement de la TVA "anti-délocalisations".
François Hollande a fait savoir qu'en cas de victoire à l'élection présidentielle, il reviendrait sur la mise en place de la TVA "anti-délocalisations" votée par la majorité présidentielle tout en laissant entendre qu'il maintiendrait la hausse de la CSG sur les revenus du capital destinée à financer une partie de la réforme.
La hausse de deux points de la CSG sur les revenus du capital : voici donc, de l'avis même du candidat socialiste, une mesure juste et efficace, qu'il conviendrait de maintenir.
Oui mais voilà : Jérôme Cahuzac, conseiller du candidat François Hollande sur les questions budgétaires et fiscales estimait en janvier que cette hausse de la CSG constituait une "erreur" de Nicolas Sarkozy puisqu'elle concernerait " notamment les personnes qui perçoivent un petit loyer, c'est à dire typiquement les classes moyennes à la retraite".
Avec le Parti Socialiste, les mêmes classes moyennes frappées par la mesure votée par la majorité présidentielle seraient donc, par un coup de baguette magique, épargnées par la même mesure maintenue par François Hollande.
La réalité est tout autre : s'il arrivait au pouvoir, François Hollande annulerait l'allègement du coût du travail tout en maintenant hausse de la CSG qui permet de le financer. Voici donc une augmentation sèche des prélèvements sociaux qui vient s'ajouter aux 50 milliards d'impôts nouveaux programmés par François Hollande. La facture s'alourdit encore.
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