Yvan Lachaud, Président du Groupe Nouveau Centre à l’Assemblée nationale, explique l’irrésistible recul de François Hollande dans les sondages depuis sa désignation comme candidat socialiste à l’élection présidentielle, par le caractère indécis d’un candidat, qui au fur et à mesure de la campagne pose plus de questions qu’il n’apporte de réponses aux problèmes des Français.
Les flous entretenus dans le document « ce que je ferai la première année de mon mandat » confirment que nous avons à gauche un candidat incapable de répondre précisément aux enjeux de compétitivité, de réforme, de retour à l’équilibre des finances publiques.
François Hollande confirme ainsi la suppression de la TVA compétitivité sans dire comment il financera la baisse des charges pesant sur les salariés. Plus grave, il annonce l’augmentation de l’allocation de rentrée scolaire, la création de postes dans la fonction publique, le retour des « emplois jeunes » et le retour à la retraite à 60 ans, sans préciser le premier euro de leur financement.
La France que dessine François Hollande est celle d’une nostalgie des années Jospin. Il réussi le pari difficile de ne pas créer de dynamique et d’apparaître comme le candidat de la vieille gauche plurielle. La question qui se pose désormais est de savoir jusqu’où François Hollande baissera encore dans les intentions de vote, et la force du score de l’extrême gauche, qui risque de transformer le document publié hier en véritable livret rouge dangereux pour notre pays.
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