Yvan Lachaud, Président du Groupe Nouveau Centre à l’Assemblée nationale, s’étonne des déclarations violentes du directeur de campagne de François Hollande et de ses soutiens contre les mises en garde de bon sens du Président de la République et du Premier ministre si la gauche venait à emporter l’élection présidentielle.
François Hollande et le parti socialiste font campagne sur un nuage rose, ignorant les crises financières et économiques historiques qui frappent l’Europe et le monde, en opposant dangereusement le monde de la finance et la démocratie, en présentant leur champion comme celui qui domptera les marchés financiers. François Hollande est dans cette campagne la grenouille de Jean de La Fontaine qui veut se faire plus grosse que le bœuf.
François Fillon et Nicolas Sarkozy n’ont fait que rappeler la facture salée pour nos finances publiques de l’application stricte de la feuille de route fixée par François Hollande : augmentation du nombre de fonctionnaires, marche arrière sur la réforme des retraites, augmentation de l’allocation de rentrée scolaire, retour des « emplois jeunes », annulation de la TVA compétitivité…
Ce projet promet pour les Français des lendemains qui déchantent, car les marchés rappelleront en effet bien vite à la France, que compte tenu de la situation de ses finances publiques elle ne peut se permettre de dépenser ainsi sans compter. Et compte tenu du poids relatif de Jean-Luc Mélenchon, on peut légitimement craindre une aggravation de cette facture au soir du premier tour de l’élection présidentielle.
Pour protéger les Français de la crise et retrouver les marges de manœuvres face aux marchés financiers, le seul chemin crédible est celui du retour à l’équilibre de nos finances publiques quelles que soient les hypothèses de croissance. L’inscription de la « règle d’or » budgétaire dès cet été la Constitution sera la meilleure garantie pour nous prémunir à l’avenir de toutes les folies dépensières de la gauche.
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